Exemple de l'Asie(Mme Soenen et Guillemin)
1. Le continent asiatique
Époque coloniale
Le déserteur – Boris Vian (1954) : chanson antimilitariste écrite par Boris Vian et interprétée dans un premier temps par le chanteur Marcel Mouloudji. La chanson est censurée dès sa sortie. Boris Vian continue de l’interpréter mais elle fera encore objet de censure et de débat jusque dans les années 2000.
2. La musique asiatique : trois aires musicales majeures
La musique asiatique se caractérise par son ancienneté, sa richesse, ses systèmes musicaux complexes, ses traditions orales encore très vivaces et son instrumentation profuse.
La pratique de la musique asiatique est très souvent liée à la dévotion, mais il existe aussi une vaste tendance à l'agrément, notamment celui des Cours royales. L'instrumentation est profuse avec bien des cordophones, des aérophones, et des membranophones parmi les plus complexes, témoignant des qualités des artisans. Quel que soit le style de musique, on y retrouve toujours des mélismes incessants et des rythmes syncopés. Nulle part au monde on ne trouve de traitement aussi dense du rythme et des percussions. Rares sont les conservatoires ou les partitions : la musique se transmet de maître à disciple, par un enseignement oral et une pratique quotidienne commencée très tôt.
A. Le monde musulmanVisite du site très riche sur la musique musulmane : https://www.maqamworld.com/fr/instr.php Chaque élève présente un instrument à l'oral Exemples : Un oud
Un nay
Un qanoun
Une darbouka
La musique arabe utilise une échelle plus petite (1/4 de tons) que la gamme occidentale (1/2 tons) Explications :
Le maqâm est une sorte de gamme comprenant généralement 7 notes (ou plus). Il définit les intervalles entre chaque note ainsi que les cheminements à l'intérieur de cette « échelle » modale. Chaque maqâm possède une couleur, un sentiment particulier, une nature. Chaque gamme de maqâm peut être construite en associant des sous-catégories de notes appelées « jins » (ajnas au pluriel). Les ajnas sont un ensemble de 3, 4 ou 5 notes. (Tricorde, tétracorde ou pentacorde). Le jins Hijaz (tétracorde)constitue la base du maqâm Hijaz (associant deux ajnas)(ne pas tenir compte du jins rast)Maqâm Bayati comprenant le mi quart de bémol :(ne pas tenir compte du jins rast)
Rythme, forme, caractère
B. Le monde BouddhisteChaque élève présente un instrument à l'oral Les instruments au Japonle shamisen
le biwa
le koto
le shakuhachi
le taïko
Les instruments en Chine
le erhu (l'erhu)
le pipa
le guzheng
Les instruments en CoréeGayageum : c’est probablement la cithare coréenne la plus connue en Occident. Originaire du sud de la Corée, ses chevalets sont mobiles et elle a traditionnellement 12 cordes de soie
Aérophones, membraphones, idiophones semblables à la Chine, dont elle a subi l’influence. Le changgo
Gamme pentatonique chinoise
C. Le monde hindouisteChaque élève présente un instrument à l'oral.
Les sept notes de la gamme (do, ré, mi, fa, sol, la, si) sont appelées saptak. Elles se nomment : sa, ri, ga, ma, pa, dha, ni. Elles correspondent à peu près aux sept degrés de l'échelle occidentale. Exemple : Ragâ Bhairavi
L'expression de chaque note est déterminée par sa relation avec une tonique fixe qui est constamment répétée ou maintenue en pédale, notamment par l'utilisation de la tampura. La musique est essentiellement linéaire et mélodique. Elle n'utilise pas l'harmonie : c'est une succession de notes.
La musique indienne connaît une grande légitimité dans le monde mondialisé. Déjà dans les années 60, elle était inspirante pour les groupes de rock et aujourd’hui grâce au ciné Bollywood elle conquiert un vaste public.
Imitation du son du hautbois indien avec saxophone soprano « Le grand point en commun entre le jazz et la musique classique indienne est la modalité. Notamment, dans la plupart du monde la musique est plutôt est modale (Espagne, Ecosse, Inde, Chine, Proche Orient, etc.). C’est une base commune, qui donne un aspect universel a la musique. »
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