Résumé du cours sur l'Histoire du Rock

Préparation de l'évaluation prochaine

 

Au départ, le rock mélange deux cultures musicales antagonistes : Le blues « noir » et la country « Blanche »
 
1954 est l’année qui aurait vu naître le rock, l’année du tube de Bill Haley « Rock around the clock », mais le genre, au départ un peu confus et éparpillé, voit le jour dès les années 1940.
 
Elvis Presley  

 

Quelques enregistrements dans les studios Sun du producteur Sam Phillips entre 1954 et 1955 ont suffit à faire du rock un phénomène culturel mondial.

 

 
Années 1955, le Rockabilly  
Rock’n’roll et Rockabilly : le rockabilly c’est le rock du sud, aux fortes racines country, représenté par les studios Sun (Elvis Presley) dont le son se distingue par un chant plein d’écho, des solos de guitare incisifs, une contrebasse dont on fait claquer les cordes pour pallier le manque de batterie.
Autant de rocks différents que de rockeurs.  

 

Exemple d'un plus mélodique (chant plus sensible, raffiné, cordes, choeurs). Roy Orbinson.

 

Le rock instrumental  

 

C’est grâce à lui que le rock a été maintenu en vie en attendant la relève britannique ! Les chanteurs disparaissent au profit d’une nouvelle idole : la guitare électrique. Quelques guitaristes virtuoses au jeu agressif voient le jour et permettront à la génération suivante d’exceller : Jeff Beck, Jimmy Hendrix…

 

Années 1960, l'invasion britannique  

 

 

Les Beatles et les Rolling Stones dont le succès sera planétaire !

 

 

 

Milieu des années 1960 , le garage rock jusque vers les années 1967 (arrrivée de la pop, de la psychédélique, le hard)  

 

 

Le garage rock se développe entre 1965 et 1967 et évoque un rock basique et bruant joué par de jeunes américains dans le garage, c’est un peu l’ancêtre du punk.

 

 

Années 1960-65, le folk-rock.  

 

 

Ce mouvement évolue dans les années 60, pour arriver à son apogée à partir de 1965 avec Bob Dylan et les Byrds. Il est caractérisé par l’utilisation de guitares électroacoustiques. Il s’ouvre à la tradition folk de « l’auteur-compositeur ».

 

 

1965-1970, rock psychédélique  

 

 

Ambiance hallucinogène : les musiciens cherchent à recréer les effets de drogues. Sonorités exotiques ( nouveaux sons, notamment indiens comme la sitar) et bidouillages studio, titres étirés et solos à rallonge.

 

 

Années 1970, le hard-rock (= heavy metal ou metal)  

 

 

Un chanteur à la voix haut perchée (avec du coffre), une ou plusieurs guitares, une section rythmique basse-batterie massive, qui outrepasse le rôle traditionnel de soubassement rythmique, virtuosité (jouer vite), titres construits aux rythmes souvent complexes, solo de 15 à 20 minutes, des effets, un son fort et lourd.

 

Années 1970, le glam-rock  

 

L’âge d’or du glam rock se situe entre 1970 et 1974.
Les tenues sont extravagantes : volontairement kitch, paillettes, maquillage…
Androgynie assumée : époque de libération des mœurs, les chanteurs révèlent leur homosexualité (Freddy Mercury, David Bowie, Lou Reed…)
Théâtralité.
Grosses guitares et souvent un piano.

 

Années 1970, le rock progressif  

 

Âge d’or : 1967-1980.
Pays : l’Angleterre
Albums « concepts » : les titres se suivent autour d’une même thématique, comme sur le modèle classique de la symphonie.
Morceaux à rallonge
Virtuosité, complexité
Rejet du blues : influence de la musique classique et du jazz, gammes orientales ou médiévales.
Nouvel instrument roi : le clavier (piano électrique et premiers synthétiseurs)
Littérature et poésie : on balaye les thème rock (filles, sexe et voiture !)

 

Années 1970, le jazz-rock  

 

Le jazz-rock est plus souvent le fait de musiciens jazz qui se mettent un peu au rock que l’inverse. Son principe est simple : remplacer les instruments acoustiques du jazz par leur versions électrique (contrebasse/basse électrique, piano/claviers).

 

 

Années 1976-1982, le mouvement punk  

 

Le mouvement Punk dure de 1976 à 1982 et est représenté par deux groupes principalement : Les Ramones et les Sex Pistols. Ils veulent un retour à un rock primaire, hargneux, rebelle, souvent au mépris de la technique. Le punk c’est aussi une attitude : provocante, méprisante, agressive, injurieuse… un look : cheveux roses ou vert en pointes vaselinées, Doc Martens… Et aussi un grand foutoir idéologique !

 

Sous-groupe du punk, le goth-rock  

 

 

Rock gothique : ambiances mélancoliques voire dépressives, chant las et abbatu…

 

 

Après le mouvement punk, le hardcore  

 

Le hardcore : violent, rapide : punk radicale sans volonté expérimentale. Titres agressifs et très courts

 

 

 

Le rock new wave

 

 

Rock mélodique, reposant sur des synthétiseurs et qui se tourne vers les radios et la TV et devient le rock le plus rentable du début des 80’s.

 

 

 

 

 

Entre punk et new-wave, le rock français

 
La scène française punk se réveille dans la seconde moitié des années 70 et est accueillie par des salles. Elle n’a produit que peu d’album qui deviendront véritablement des classiques mais une poignée de single forts ! Deux légendes du rock français : les groupes Trust et Téléphone.
Après 1975, retour des guitares arrogantes  

 

Dès 1975, alors que les synthétiseurs de la new wave envahissent peu à peu le rock et que le punk le réduit à ses 3 accords de base, la guitare électrique va faire sa petite révolution dans des genres parallèles et avec comme principal acteur Edward Van Halen, petit prodige américain.

 

 

 

Années 1980-1990 : les rocks alternatifs  

 

A cette époque, le rock subit des transformations radicales : musicales, mais aussi culturelles et économiques. Il se met en tête de devenir « indépendant » = « alternatif » = « indé » (en anglais « indie ») : c’est-à-dire de s’opposer au rock commercial soutenu par les grandes maisons de disques et les clips de MTV au succès mondial. Finalement beaucoup de groupes accèderont tout de même à une notoriété internationale…

Ce nouveau rock est tout sauf homogène et il est difficile d’avoir de réels points de repères tant l’offre est diversifiée ! Dans les grandes lignes il est :

Indépendant (à ses débuts) : petits labels, radios locales…

Post-punk : il a hérité du punk un amateurisme rebelle, les bidouillages studio avec les moyens du bord et l’ouverture aux autres musiques : reggae, électronique…

Postmoderne : conscient de son passé il s’y réfère musicalement, ou s’y oppose.

 

Rock alternatif : noise rock ou noise pop  

 

Basé sur le bruit et mêlé à des harmonies pop légères. Représenté par trois groupes : Jesus & Mary Chain, Sonic Youth et les Pixies.

 

Rock alternatif : la scène Manchester  

 

En référence à la ville de Manchester au sein de laquelle se développe cette nouvelle scène mariant rock et dance. Représenté par les Happy Mondays et les Stones Roses. La musique est composée sur fond d’ecstasy (stupéfiant prisé par les DJ et les clubbers) ce qui lui donne caractère hallucinatoire.

 

 

 

 

Rock alternatif : le "shoegaze"  

 

Le nom fait référence à ses chanteurs qui fixent le sol. Ce courant ignore totalement l’ouverture à d’autres styles et est caractérisé par des sonorité rock : distorsions, larsen, feedback et s’inspire du noise rock. Deux groupes emblématiques : My bloody valentine et les Boo Radleys.

 

La brit-pop  

 

En réaction au grunge américain, rock typiquement anglais mélodique, enjoué et dynamiques à gros riffs accrocheurs. Les groupes : Suede, Oasis, Blur, Pulp, Supergrass…

Le rock des gradins  

 

En marge des rocks alternatifs, on trouve des groupes au succès planétaire. Ceux-ci sont relayé par les médias (MTV) comme l’était la new wave, mais cette fois-ci les guitares remplacent les synthétiseurs. Les groupes : Simple minds, U2, Dire Straits, Bruce Springsteen… mais aussi les chanteurs d’anciens groupes « dinosaures » : Phil Collins, Sting…

 

Le grunge  

 

Mouvement né aux Etats-Unis, à Seattle et porté par le succès du groupe Nirvana. Son âge d’or : de 1991 (Album Nevermind) à 1994 (mort du chanteur Kurt Cobain)

 

 

 

 

 

Divers  

Retour d’un rock industriel : Front 242, Skinny Puppy, Ministrie, Nine Inch Nails…

Le rock artisanal de masse : la « Lo-fi » : abréviation de low-fi = basse fidélité par opposition à la hi-fi = haute-fidélité pour désigner un rock très bricolé : Sebadoh, Pavement, Beck (pas Jeff Beck !)

Néopunk : green Day, Weezer, Offspring , Rancid

Les différents rock fusions : une ouverture aux autres genres musicaux qui devient très marqué au milieu des années 80 :
1. Le Funk : Funkadelic, Fishborn, Linving Colour, Infectious Grooves, Red Hot Chili Peppers (“Under the bridge”), Faith no more.
2. Le rap : Run-D.M.C, les Beastie Boys, Cypress Hill, Rage against the machine (“Killing in the name of”), Limp Bizkit, Slipnot, Linkin Park…
3. L’électronique : Massive Attack, Portishead, Tricky, Leftfield… Influence de l’électronique dans l’album Who Else de Jeff Beck.

Le rock androgyne : Placebo, Marilyn Manson.

La pop « indépendante » : dans la lignée des Beatles et des Beach boys : Cocteau Twins, Mercury Rev, Stereolab

Superstars du rock britannique : Coldplay, Radiohead.

Nouveau garage rock, nouvelle new wave : Les Strokes, Les White Stripes, Les Hives, franz Ferdinand…

 

 

 

 

Qu'est-ce que le Mellotron ?

Le mellotron est un instrument de musique polyphonique à clavier qui produit des sons préalablement enregistrés sur des bandes magnétiques. Il est largement utilisé dans les années 1960 et 1970, notamment par les formations de rock progressif.

Présentation par Paul Mc Carthney qui l'a utilisé dans son groupe... les Beatles.

 

 

Si vous voulez savoir comment ça fonctionne :

 

 

Pour l'évaluation, connaître : le rockabilly, le rock instrumental, le garage-rock, le rock psychédélique, le rock progressif, le hard-rock, le jazz-rock, le punk, le rock new wave et trois autres rocks de votre choix.