Pierrot

 

Ecoute :

2/4, Mi bémol majeur.

Premier masque de la galerie de portraits. Aucun Pierrot dans le Fliegeljahre, ni chez les Davidsbündler, mais dans la Princesse Brambilla (voir Coquette).

Pierrot-Arlequin, tandem comme Eusebius et Florestan. Pierrot, c’est le rêveur poète, un peu niais, chantant à la lune, sans avoir les pieds sur la terre qui le fait trébucher.

Deux courtes phrases à reprise symétrique : la première, mise en valeur du triton de la cellule ASCH qui fait sa première apparition. Interruption par les faux-pas de la réalité. La seconde en style choral d’église met l’accent sur l’idéalisme de ce même rêve.

Cette phrase de choral se retrouvera presque telle quelle, autre ans plus tard, dans le Nordische Lied de l’Album à la Jeunesse, avec l’anagramme musical G.A.D.E, hommage au compositeur de ce nom.

AA’, BB’, AA’ et coda.