GISELLE

 

Peut-on danser à en mourir ?
Giselle, elle, ne le croit pas et passe ses journées à danser. Elle danse quand elle est heureuse. Elle danse quand elle est triste. Elle danse pour célébrer l'amour qu'elle porte au jeune et beau Loys. Mais lorsqu'elle découvre que celui-ci s'appelle en réalité Albrecht et qu'il est déjà lié à une autre femme, elle sombre dans la folie avant de rendre son dernier souffle. La nuit suivante, son esprit est rappelé d'entre les morts par Myrtha, à la tête de la bande des Wilis. Trahies par leurs amants et décédées avant d'avoir vécu leur vie de femme, ces ombres inquiétantes se vengent en entraînant les hommes qu'elles rencontrent dans une danse mortelle...

Créée à Paris en 1841 d'après un livret de Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges et Théophile GautierGiselle est devenue au fil des décennies un classique incontournable du répertoire romantique chorégraphié par des maîtres de légende.
Martin Chaix en propose pour le Ballet de l'Opéra national du Rhin une relecture résolument contemporaine, en prise avec des problématiques actuelles. Exit tutus, robes de mariée et chaumières en carton-pâte : les personnages de cette Giselle féministe dansent en perfecto et smoking dans un univers urbain, mais toujours avec la même passion sur des musiques d'Adolphe Adam et de sa contemporaine Louise Farrenc.

Lien vers l'Opéra du Rhin

 

Théophile Gautier a écrit plusieurs scénarios de ballet, dont le plus connu est celui de Giselle ou les Wilis, composé par Adolphe Adam. Les Wilis sont, dans la mythologie allemande, les fantômes des jeunes fiancées mortes avant leurs noces. Elles dansent toutes les nuits entraînant dans leur ronde séductrice et morbide tout jeune homme qui les rencontre. Théophile Gautier a probablement lu cette croyance populaire dans le livre De l’Allemagne d'Heinrich Heine publié en 1835.

La première représentation a lieu au Théâtre de l’Académie royale de musique le 28 juin 1841. Le rôle de Giselle est interprété par Carlotta Grisi (1819-1899), à qui Théophile Gautier voue une forte passion. La première est un succès et le ballet est joué en Russie dès l’année suivante. Archétype du ballet romantique, il est l’un des ballets les plus joués du répertoire jusqu’à aujourd’hui.
En 1844, Gautier emménage avec la sœur de Carlotta, Ernesta Grisi. Ils auront deux filles.

Qui sont les Wilis ?

Le compositeur Adolphe Adam

Le compositeur Adolphe Adam

 

 

La compositrice Louise Farrenc

 

L'argument de Giselle

Giselle, jeune paysanne, aime Albrecht, qui lui a juré fidélité. Elle danse en son honneur, oubliant les remontrances de sa mère, qui lui rappelle l’histoire des wilis, ces jeunes filles transformées en fantômes pour avoir trop dansé. Amoureux de Giselle, le garde-chasse Hilarion découvre qu’Albrecht n’est autre que le duc de Silésie, fiancé à la fille du duc de Courlande. Devant tous, il révèle l’identité de son rival. Giselle en perd la raison et s’effondre sans vie.

Venus se recueillir le soir sur la tombe de Giselle, Hilarion et Albrecht sont la proie des wilis et de leur reine, l’implacable Myrtha, qui les condamne à danser jusqu’à la mort. Sortant de sa tombe, Giselle, nouvelle wili, tente en vain d’intervenir. Albrecht ne sera sauvé que par les premières lueurs de l’aube qui font rentrer les wilis dans leurs tombes.

 

L'histoire de ce ballet

Un extrait

 

 

Bande-annonce de la production de Strasbourg

 

 

Pour résumer

 

 

Un thème qui a inspiré...

 

Découvrez le ballet de l'Opéra de Strasbourg